La question du traumatisme est vaste et parfois mal comprise. On considère les psychotraumatismes grand « T » et petit « t ». Les premiers couramment reconnus sont ceux tels que la violence physique, la violence verbale, catastrophes naturelles, abus sexuels, attentats, guerres etc. Les seconds, quant à eux, ne sont souvent pas pris en considération comme tels et apparaissent au quotidien par des comportements excessifs et des troubles émotionnels (irritabilité, mauvaise estime de soi, angoisses ou anxiété chroniques, somatisations, épuisement psychique, dépression, agressivité etc.). Ces derniers proviennent d’instants de vie qui n’ont pas pu être « digérés » et font souffrir au présent.
Pour cela l’EMDR (voir onglet correspondant) est une des thérapies adaptées, et celle que je vous propose.

Plus globalement, il s’agira de passer ensemble par les étapes suivantes :

• Stabilisation :

  - instauration d’une alliance thérapeutique suffisamment solide, notamment pour expérimenter enfin un lieu et espace sécurisant ;

  - psychoéducation et travail sur les émotions, les accueillir et les comprendre ;

  - développement d’outils de stabilisation, tels que des exercices d’ancrage du présent ou de relaxation.

• Exposition :

  - via l’EMDR (en savoir plus)

• Intégration :

  - temps vers la résilience, l’intégration de ces vécus traumatiques comme faisant partie intégrante de la personnalité, chemin psychothérapeutique globale pour retrouver confiance en soi et dans le « monde », pour s’ouvrir à nouveau vers l’intégration de nouvelles expériences de vie.